Allaiter : pour qui, pourquoi ?

les Avantages de l’allaitement maternel 

1. Avantages pour l’enfant 

– Nutrition optimale  (parfaitement adaptée  à ses besoins) : diminution du risque d’obésité, de diabète de type 2, d’HTA et d’hypercholestérolémie à l’âge adulte.

– Moins d’infections respiratoires, ORL et gastro-intestinales  grâce à la richesse du lait maternel en anticorps (principalement des IgA secrétoires) , en facteurs anti-infectieux  (lymphocytes, macrophages, lactoferrine, lysozyme, cytokines anti-inflammatoires, complément) et en facteurs bifidogènes (oligosaccharides, nucléotides, K caséine…). La flore intestinale reste riche en bifidobactéries pour toute la vie, assurant une meilleure défense immunitaire contre les agents infectieux.

– Moins d’allergies (et ce même à l’adolescence, selon certaines études).

– Diminution probable de la fréquence de certaines maladies chroniques (diabète insulino-dépendant, maladie cœliaque, maladie de Crohn et rectocolite hémorragique).

– Diminution possible de la fréquence de certains cancers de l’enfant (leucémie, lymphome…)

– Les enfants allaités ont statistiquement une meilleure vision et un meilleur développement cognitif… mais les facteurs environnementaux, socio-économiques et génétiques entrent également en jeu.

2. Avantages pour la mère 

– Diminution des pertes sanguine à moins d’anémie ferriprive (plus de contractions utérines).

– Augmentation du métabolisme (d’environ 20%) à perte de poids.

– Diminution du risque d’ostéoporose à la ménopause.

– Diminution de la fréquence du cancer du sein en préménopause.

– Climat hormonal favorable à l’attachement (rôle de l’ocytocine).

– Bénéfices psychologiques pour la mère et pour le couple… à condition que la volonté d’allaiter soit présente et soutenue.

3. Avantages économiques 

Ce sont des éléments à considérer également dans une politique de santé :

– Épargne du coût des laits de substitution.

– Épargne du coût des soins de santé.

Article écrit d’après TURCK D et al. Allaitement maternel : les bénéfices pour la santé de l’enfant et de sa mère. Arch Ped 2013 ; 20 : S29-S48.